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Comparaison entre le THCP et le THC : Quelle est la meilleure option pour vos besoins ?

Comparaison entre le THCP et le THC : Quelle est la meilleure option pour vos besoins ?

Les cannabinoïdes sont des substances actives naturellement présentes dans la plante de chanvre. Ils ont des effets bénéfiques sur le corps et sur l’esprit. Le THC (tétrahydrocannabinol) est le cannabinoïde le plus connu et le plus étudié, en raison de ses effets psychoactifs.  Il existe cependant plus de 100 autres composants du cannabis. Parmi eux, le THCP (tétrahydrocannabiphorol), un […]

Les cannabinoïdes sont des substances actives naturellement présentes dans la plante de chanvre. Ils ont des effets bénéfiques sur le corps et sur l’esprit.

Le THC (tétrahydrocannabinol) est le cannabinoïde le plus connu et le plus étudié, en raison de ses effets psychoactifs. 

Il existe cependant plus de 100 autres composants du cannabis.

Parmi eux, le THCP (tétrahydrocannabiphorol), un composé chimique récemment découvert et qui suscite beaucoup d’intérêt.

Dans cet article, nous allons comparer les propriétés du THCP et du THC, en examinant leurs différences et leurs effets potentiels, afin de vous aider à déterminer quelle est la meilleure option pour vos besoins, que ce soit pour un usage récréatif ou thérapeutique.

THCP : un cannabinoïde prometteur avec des effets amplifiés

Le THCP, ou tétrahydrocannabiphorol, est un nouveau cannabinoïde. Il a été découvert en 2019 par des chercheurs italiens dans une variété de cannabis médical appelée FM2.

Réputé pour ses effets amplifiés, le THCP est 30 fois plus puissant que le THC. Il s’agit, à ce jour, de la molécule la plus puissante du cannabis.  

La structure moléculaire du tétrahydrocannabiphorol est semblable à celle du tétrahydrocannabinol (Δ-9-THC), avec une différence clé : le THCP a deux carbones de plus dans sa chaîne latérale.  

Cette légère distinction peut sembler mineure, mais elle a un impact significatif sur la façon dont le THCP interagit avec les récepteurs CB1 et CB2 du système endocannabinoïdes (SEC) de notre corps. 

En particulier, le THCP a une très grande affinité pour les récepteurs CB1 situés dans le cerveau. Les effets psychoactifs qu’il engendre sont ainsi plus importants que ceux causés par le THC. 

Mais ce n’est pas tout : la recherche a montré que le THCP a un potentiel thérapeutique et pharmacologique plus élevé que celui de la plupart des cannabinoïdes. 

Parmi ses possibles applications médicales, on retrouve une efficacité pour réduire le stress et l’anxiété, améliorer la qualité du sommeil, stimuler l’appétit et retarder le développement des cellules cancéreuses.  

Le THCP possède aussi des propriétés antalgiques, antiinflammatoires et antiépileptiques

Des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre ce composé du cannabis et l’ensemble de ses bienfaits pour la santé.  

medical doctor holding cannabis leaf and bottle of cannabis oil on white background.

THC : Le cannabinoïde le plus connu avec des effets psychoactifs

Le THC est le cannabinoïde le plus connu et le plus analysé pour son impact significatif sur le système nerveux central. Il est considéré comme le principal composant psychoactif du cannabis en raison de ses effets psychotropes majeurs. 

Lorsqu’il est consommé, le THC se lie directement aux récepteurs CB1 présents dans le cerveau, modifie de la perception sensorielle, l’humeur, l’état mental et provoque une euphorie.

Mais à côté de ses propriétés psychoactives, il offre de nombreux avantages pour la santé physique et mentale, à condition d’être consommé de façon responsable et aux doses recommandées.

Le THC favorise la relaxation, procure un sentiment de bien-être et stimule l’appétit. D’après différentes études, il contribue également à la réduction de l’inflammation et au soulagement de différents types de douleurs, y compris les douleurs chroniques associées à l’arthrose et aux rhumatismes.

Le THC est aussi un puissant antiémétique, efficace contre les nausées et les vomissements. Certains chercheurs suggèrent qu’il peut être utilisé en accompagnement de traitements lourds, comme la chimiothérapie, afin d’en limiter les effets indésirables grâce à ses vertus antalgiques et antivomitives.

On retrouve le THC dans deux médicaments :

  • Le Dronabinol : utilisé, entre autres, pour promouvoir l’appétit et la prise de poids, atténuer les sensations douloureuses chroniques, combattre l’apnée du sommeil.  
  • Le Sativex : administré pour apaiser les douleurs neuropathiques liées à la sclérose en plaques. 

Comparaison des effets secondaires et de la sécurité

Le THC et le THCP sont très similaires en termes de profil d’effet. Ils peuvent tous les deux altérer le fonctionnement normal du système nerveux à cause de leur activité psychoactive.

Les effets secondaires potentiels associés à l’utilisation du THCP incluent la sècheresse buccale, le rougissement des yeux, la somnolence, des crises paniques et un effet presque psychédélique caractérisé par une légère confusion ou des hallucinations. D’autres effets indésirables peuvent aussi apparaître, comme l’anxiété, une sensation de paranoïa, l’hypertension artérielle, les nausées, les vomissements, des difficultés de concentration, entre autres. 

Les effets secondaires potentiels associés à l’utilisation du THC comprennent les troubles anxieux, la dépression, la paranoïa, une bouche sèche, les troubles cognitifs, des étourdissements, une somnolence, des vertiges, des maux de tête, des nausées, la somnolence, une augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, etc.

Notons que ces effets indésirables sont théoriques et non systématiques. Ils surviennent généralement après une consommation excessive de ces cannabinoïdes. 

Le problème avec le THCP, c’est qu’il est difficile à doser du fait de sa puissance. Pour vous donner une idée, la dose normale du THC est d’environ 10 mg, alors que la dose normale du THCP est d’environ 0,3 mg. Utilisé du THC est par conséquent plus sécuritaire de ce point de vue.

Il est conseillé de consulter un professionnel de santé avant de commencer à consommer les cannabinoïdes pour traiter une condition médicale. Suivre les recommandations posologiques est également essentiel. Ne jamais conduire après avoir consommé un composé du cannabis. 

Différences de légalité et d’accessibilité

Classé dans la catégorie des produits psychotropes, le THC est interdit à la vente en France. Pour qu’un produit dérivé du cannabis, par exemple l’huile de CBD, les fleurs de CBD, la résine de CBD, les e-liquides de CBD, soit considéré comme légal, il doit contenir au plus 0,3 % de THC. 

La situation juridique du THCP, quant à elle, est encore floue. Le THCP n’apparaît pas sur la liste des substances contrôlées, mais n’est pas non plus explicitement autorisé. On considère néanmoins qu’en vertu de la loi sur les analogues, qui interdit la commercialisation d’analogues de produits contrôlés, le THCP est interdit au-delà d’une teneur correspondante à 0,3 % de THC. Le législateur français pourrait apporter des précisions ou faire évoluer la loi à tout moment.

Dans d’autres pays, comme le Canada, la Géorgie, Malte, certains États aux États-Unis… l’usage du THC et du THCP à des fins médicales ou récréatives est légal. Ils sont alors disponibles sous forme de résines, de fleurs ou de pollens.

En somme, le THCP est une version analogue du THC, mais se distingue par une puissance et une rapidité d’action supérieures au tétrahydrocannabinol. Pour un effet euphorisant intense, ou pour atténuer le stress, l’anxiété ou les crises d’épilepsie, le THCP pourrait être une option privilégiée. En revanche, pour la gestion de la douleur ou la stimulation de l’appétit, le THC, dont l’efficacité est reconnue, pourrait être plus approprié. Il est crucial, toutefois, de toujours respecter la législation relative au cannabis en vigueur dans le pays où vous résidez.