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Les opinions sur le CBD sont variées et parfois contradictoires, oscillant entre ceux qui le perçoivent comme un élément nocif et ceux qui vantent ses bienfaits thérapeutiques. Le cannabidiol, également appelé cannabis light, est fréquemment opposé au THC en raison de ses effets psychoactifs. Des recherches ont mis en évidence les propriétés anxiolytiques, neuroprotectrices, analgésiques et anti-inflammatoires du CBD.
Mais des voix persistent pour signaler les potentiels dangers du CBD, notamment en France, où les autorités restent floues et parfois contradictoires sur le sujet. Alors, peut-on croire aux effets négatifs du CBD sur la santé des consommateurs ?
La légalité du CBD
Le cannabis contient de nombreux éléments parmi lesquels les cannabinoïdes composés du THC et du CBD. Si le THC est confirmé comme néfaste à cause de ses effets psychoactifs, le cannabidiol partage les avis. En effet, certains y voient un remède thérapeutique efficace, d’autres n’en sont pas convaincus.
Le cannabidiol est aujourd’hui en vente libre en France, comme dans de nombreux autres pays. La commercialisation du produit est toutefois soumise au respect de la concentration de THC inférieure à 0,2 % dans le plant de chanvre originel. Cette condition étant respectée, vous pouvez acheter, consommer et vendre du CBD partout sur le territoire français et en toute légalité de l’huile de CBD ou d’autres dérivés de cette substance.
Le cannabidiol est-il nocif ?
Concernant les éventuels dangers du CBD, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a donné son avis sur question comme suit : « (…) le Comité OMS d’experts de la pharmacodépendance a conclu que, à l’état pur, le cannabidiol (CBD) ne semble pas présenter de potentiel d’abus, ni être nocif pour la santé ». Dans son avis, l’OMS préconise d’appliquer le principe de la précaution dans l’usage du produit compte tenu du peu d’informations et du flou qui entourait certaines interrogations sur le cannabidiol.
Mais la position de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) sur les risques du produit semble plus tranchée et visiblement en défaveur du cannabis light : « Bien qu’il puisse présenter un intérêt dans le traitement de certaines formes sévères d’épilepsies, le CBD a des effets psychoactifs, peut être potentiellement toxique pour le foie et est susceptible d’augmenter les concentrations dans l’organisme de certains médicaments notamment des antiépileptiques, avec le risque d’accroître leur toxicité ».
L’avis de cet organisme confirmerait-il les dangers à consommer du cannabidiol contrairement au constat des experts de l’OMS ? Rien n’est encore sûr, les recherches sur ce composant étant toujours en cours.
Quelques critères d’appréciation du cannabidiol
On peut partir de certains critères pour démontrer l’existence ou non des effets du CBD comme à risque.
La psychoactivité
Le cannabidiol n’est pas un psychotrope, étant dénué d’effets psychoactifs, contrairement au THC qui agit sur le système nerveux central et altère la perception. Consommer du CBD, sous quelque forme que ce soit, ne modifie pas l’état de conscience. Au pire des cas, le consommateur ne peut ressentir que de la somnolence.
La toxicité
L’OMS reconnaît que le produit ne semble pas nocif en tant que tel, un avis que l’ANSM ne partage pas totalement, estimant que le CBD peut avoir des effets secondaires dans certains cas.
La dépendance
Le cannabidiol n’est pas un psychotrope et n’agit pas sur le système nerveux. Il n’entraîne pas de la dépendance chez l’utilisateur.
Les effets secondaires
Des études ont démontré que l’utilisation du CBD pour soigner certaines maladies avait des effets secondaires peu significatifs comparativement à d’autres médicaments en usage dans le traitement des mêmes affections.